Scott Hamilton
Elégance et éloquence, swing, son charnu... Scott Hamilton a la grâce. Né en 1954 à Providence, Rhode Island, USA, Scott a eu la chance d’avoir un papa qui avait des disques de Louis Armstrong, de Duke Ellington et des grands musiciens de l’époque classique du jazz. Il a appris le piano, la clarinette, puis, à l’écoute de Coleman Hawkins, Ben Webster, Lucky Thompson, Lester Young, Chu Berry, Paul Gonsalves et consorts il s’est mis au saxophone ténor. A New York, avec l’appui du trompettiste Roy Eldridge, il enregistre avec Hank Jones, Anita O’Day, puis entre dans l’orchestre de Benny Goodman. Il entre ensuite en contact avec tous ceux qui comptent dans le monde du « mainstream» : Warren Vaché, Connie Kay, Nat Pierce, Red Norvo, Al Cohn, Buddy Tate, Woody Herman, Gerry Mulligan, Flip Philips, Ruby Braff... Il a joué avec tous les grands et porté la bonne parole dans le monde entier. Scott est un des rares saxophonistes de sa génération qui, en pleine apogée de John Coltrane, a choisi néanmoins de continuer le style de ténor jazz classique. Il a tellement assimilé ce style qu’il sonne comme ses pairs, ce qui lui confère une place très originale, à part, dans le paysage jazzistique actuel. Ils ne sont d’ailleurs plus très nombreux les représentants de cette école. Lors de sa venue à Jazzivry il y a quelques années il a épaté tout le monde par son invention constamment renouvelée et le swing qu’il dégage avec son instrument. Il sera à nouveau accompagné par le trio de choc de Philippe Duchemin (piano), Patricia Lebeugle (contrebasse), et Michel Denis (batterie). Un chaleureux concert recommandé par la faculté pour les amateurs de tous âges.
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